Turqu'Oise en A

Aux flaques improvisées les becs se mirent et piquent les trèfles "ophéliens"

Vers nids, brindilles, brumaire et diableries
Vers lus…si haut le ciel…

En joute et Feu!

Nos carcasses magnétiques s'enfoncent dans les vases communicantes

De sa lèvre à ma langue passe le flux sacré

Murmures de chardons entre deux silences

Elle cherche une pierre
J'écoute son sourire

Des arbres en horde sous le dôme bistre balancent nos cordes pincées

Il n'y a de bleu qu'un nom de lac et les blessures délicates

Reste le cor mais plus de cri

Le cœur d'Automne bat dans ses cheveux

Nivôse se drape de lettres enlacées

Un doigt dans la brèche

S'assurer d'Etre…plus qu'un songe…

De ma lèvre à sa langue rompre l'équilibre pour que brame un violon

Et la pierre reste cachée

2008