jeudi 21 décembre 2017
F M R
Je suis rêve sans civilité
Je suis masque sans Venise
Je suis néant Ipod
Je suis l’or qui dort dans l’orchidée
Je suis l’ombre du chat reliée
Je suis les sylves tristes et brunes
Je ne sais plus très bien…
un peu chagrin clavecin
quand tu me plantes là
au bord du chemin
et je me perds en te perdant
une dernière fois
une fois pour toutes
une fois de trop
« Il n’y a personne »
Je garde au poignet ta folie d’ongle
comme le témoin d’une autre vie
lorsque tu susurrais
encore
« no one »
encore
« no one is there »
dans un lyrisme presque obscène
esquissant sur mes vertèbres
tes valses anathèmes
"Pauvres poupées qui vont, qui viennent"
Je suis un peu tout ça
Je suis le souvenir de toi
Mais je ne suis pas « om »
à vibrer dans les plaines
Regarde un peu ma plaie
Elle est 7 fois trop grande !
Mais je ne suis pas âme
à prier quelque dieu
Absous, quitte de tout
sauf de t’espérer
Je suis un nid gothique
laissé à l’abandon
Je suis l’Auguste
et la colombe inertes
Je suis un papillon tout dépoudré
Je songe tout de travers
je funambule en live
mais toi tu dis que je recule
mais toi tu dis que je mens trop
C’est vrai…
Je suis un peu tout ça
Je suis le souvenir de nous
2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire