Chez le marchand de ciel, ‘y a des idées au gramme, des fables d’émeraude et des étoiles foraines.
Chez le marchand de ciel, ‘y a des sacs de bulles, des nymphes acidulées, des rêves à s’y brûler…les ailes…Lys d’orage, souvenir de vagues, boussoles en chocolat.
Chez le marchand de ciel, on croise parfois le marchand de sable, qui traine sous ses yeux, de grandes valises bleues. Ça ne dort pas un marchand de sable, pas plus qu’un marchand de ciel. Ça va nus pieds fouler l’azur, les dunes et enlacer la mer.
Chez le marchand de sable, ‘y a des écrins de peau enfouis, des horloges funambules, des cheveux pleins de vent.
Chez le marchand de sable, ‘y a des cercles d’argent, des cloches volantes et des wagons de clowns.
Chez le marchand de sable, vient souvent une reine précédée d’un si…ça ne dort pas une reine précédée d’un si. Ça cherche encore le chemin de novembre, même au cœur du printemps. Et puis ça chante des histoires de poupée rousse en dévorant l’écume.
Chez une reine précédée d’un si ou chez un si suivi d’une reine, les plus tristes écueils gémissent sous d’albes lunes en espérant vos charmes.
Chez une reine précédée d’un si ou chez un si suivi d’une reine, ‘y a des miroirs d’océan, des fontaines lumineuses et d’immenses jardins où fleurissent nos reflets à jamais fondus.
2008
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